Cette rétrospective met en lumière ce peintre et graveur néerlandais (1889-1973) aujourd’hui oublié par le XXe siècle : Nicolas Eekman. Elle nait de deux donations par la fille de l’artiste Luce Eekman au musée de Flandre en 2020 et 2023.
L’occasion de découvrir plus de quatre-vingts œuvres de cet artiste à l’esprit facétieux. Traversé par de multiples influences, ses amis les plus proches se nomment Piet Mondrian ou Max Ernst…
Il réinterprète des chefs-d’œuvre de maîtres anciens tels Jérôme Bosch (vers 1450-1516); Pieter Bruegel l’Ancien (1526/1530-1569); ou son contemporain James Ensor (1860-1949). Nicolas Eekman aimait se déguiser… le carnaval et les masques font partie intégrante de sa vie. Ainsi Mascarade et Le Mirliton se peuplent de foules masquées inquiétantes à la manière des toiles d’Ensor.
En 1973, Nicolas Eekman décède à Paris. On trouve sa tombe au cimetière d’Ivry-sur-Seine.
Notre avis
La rédaction est ravie d’avoir découvert cet artiste qui imagine un univers onirique, créant des ponts entre art ancien et moderne. En premier lieu, son œuvre s’inspire de la campagne brabançonne et de ses paysans… avant de se tourner ensuite vers le fabuleux. On aime beaucoup son univers fantastique avec les détails singuliers de ses tableaux comme Poissons volants; Sortilèges; Till et son monde; Mascarade; L’Arbre foudroyé… Alors rendez-vous vite à Cassel !
Le Monde Fabuleux de Nicolas Eekman, Musée de Frandre, 26 Grand’Place 59670 Cassel. Site
Du 6 avril au 8 septembre 2024.
Corinne Sadaune, 8 avril 2024.
