C’est une bonne nouvelle pour tout un secteur! Le Conseil d’Etat suspend l’interdiction de la vente de CBD sous la forme de fleurs et de feuilles de chanvre.
Le 30 décembre, le gouvernement avait pris un arrêté prohibant toute détention et cession brute de la plante contenant du cannabidiol (CBD). Cet arrêté passé en discrétion nous rappelle tant les péripéties autour du chanvre que l’on retrouve depuis ses débuts et dans son histoire. Si 2022 marque en France un nouveau pas dans la dédiabolisation des feuilles et fleurs de cannabis (dont la teneur en THC n’excède pas 0,30 %), les idées reçues restent ancrées…
D’ailleurs, le Conseil d’Etat a précisé dans un communiqué que la suspension s’applique « à titre provisoire » en attendant que l’instance « se prononce définitivement au fond sur la légalité de l’arrêté contesté ».
Un chanvre encore sulfureux… Un cannabis vu en France comme un ennemi commun…
On remarque qu’il y a encore énormément de préjugés sur le chanvre ou cannabis. Certains politiques dévoilent un niveau de croyances supérieur à celui de la connaissance.
Peut-être qu’avant de diaboliser une plante ou un secteur, encore faut-il prendre les tenants et les aboutissants?
La France ne serait-elle pas le premier pays producteur de chanvre en Europe ? Alors pourquoi jouer les nuances avec le cannabis, l’autre nom de la plante.
Le chanvre divise toujours autant. Les motifs d’interdiction du non psycho-actif sont de moins en moins cohérents. Pourquoi un tel acharnement?
La réponse se trouve peut-être dans le dossier thématique « Chanvre Sacré » du magazine Hautes Exigences. C’est totalement offert par la rédaction de Luxury Touch Pôle Média et tout aussi légal.