Le Ritz Paris lance sa première collection de bijoux upcyclés provenant de fragments de son légendaire service de table en porcelaine signé Haviland. Ce service orné d’une frise bleue ou rouge de style Louis XVI, imaginé par César Ritz pour l’ouverture de son hôtel en 1898 – est toujours utilisé au sein du palace parisien. Le Ritz Paris a confié sa vaisselle cassée à La Fabrique Nomade dans une volonté de recyclage et de valorisation de ses ressources patrimoniales. Cette collaboration est l’occasion d’une seconde vie à travers la création d’une collection de bijoux uniques.
L’association La Fabrique Nomade, fondée en 2016 par Inès Mesmar, œuvre à valoriser et favoriser l’insertion professionnelle des artisans d’art migrants et réfugiés en France.
Une collection capsule de 40 pièces exclusives
Elle se compose de colliers, bagues, bracelets et boucles d’oreilles – aux formes géométriques, en porcelaine, vermeil et chaînes en or. Chaque modèle est édité en 5 exemplaires.
Chaque pièce, façonnée à la main, reflète la délicatesse minutieuse de la technique ancestrale du repercé. Au cœur de ce partenariat : la durabilité, l’insertion professionnelle et la transmission. Le Ritz Paris poursuit ainsi son engagement à travers un projet à l’approche patrimoniale, artisanale et humaine. Il est le premier hôtel français à obtenir en 2022, la certification GSTC (Global Sustainable Tourism Council) pour sa démarche de développement durable exemplaire.
Six artisans ont ainsi créé et fabriqué cette collection résolument contemporaine et minimaliste.
Bio Express des artisans
Amadou THIAM, bijoutier mauritanien
Issu d’une famille de bijoutiers qui l’a initié dès son plus jeune âge, Amadou s’est spécialisé dans les créations en or et en argent. En Mauritanie, ce savoir-faire familial se transmet de génération en génération.
Anna SEMENTSOVA, bijoutière russe
Avec sept ans d’expérience, Anna maîtrise tout le processus de création du bijou, du sertissage à la gravure. Très créative, ses pièces de bijouterie se distinguent par leur originalité et leur qualité artisanale.
Eva MOLINA, bijoutière vénézuélienne
Diplômée d’un master en langues modernes, Eva a finalement réorienté sa carrière vers la bijouterie, qu’elle a notamment étudiée en Chine. L’argent, le laiton et le cuivre sont ses matériaux de prédilection.
Mona NASSIRZADEH, bijoutière iranienne
Autodidacte en bijouterie et pierres semi-précieuses, Mona a travaillé deux ans dans un atelier se spécialisant dans la pierre. Elle a ensuite ouvert son propre atelier en Iran, créant des bijoux et sculptures.
Ratnashangar RAJARATNAM, bijoutier sri lankais
Ratnashangar perpétue, depuis 30 ans, une tradition familiale qu’il a rejoint à 15 ans. Dans son atelier, il vendait directement ses créations, développant ainsi une relation étroite avec ses clients.
Valerii SIVCHENKO, bijoutier ukrainien
Après une formation, Valerii ouvre un atelier en Ukraine, où il travaille pendant douze ans, en débutant par la réparation de bijoux précieux. Il enrichit son expérience à Kiev, où il apprend à fondre le métal et à couler les pièces.
Les bénéfices de la vente des bijoux seront intégralement reversés à La Fabrique Nomade.