En joaillerie, oser l’utilisation de l’or des fous semble être une curieuse idée. Pourtant, c’est la grande tentation de Marie-Alexandrine Yvernault avec sa nouvelle collection. Celle qui s’amuse à faire voler en éclats les barrières entre l’Art et la joaillerie, s’inspire cette fois-ci de la pyrite. Ainsi, on retrouve les traits de ce minéral à l’histoire particulière, retranscrits et enlacés par des métaux précieux.
L’histoire de l’Or des fous
Durant la ruée vers l’or, la méconnaissance et le désespoir de bien des mineurs les menèrent à confondre la pyrite et la chalcopyrite avec l’or. À cause de leur éclat et leur couleur. Paradoxalement, la pyrite contient des traces d’or .
F. Pernot, L’or, Éditions Artémis, 2004, 221 p.
L’argent est le métal roi de cette collection. Puis, il va apporter de la patine et du cachet aux pièces avec le temps. L’audace de la collection reste probablement d’oser mettre un or des fous, starifié en pierre centrale dans la ligne PY. Un mélange des genres séducteur qui donne vie aux bagues et manchettes PyA (toujours en argent massif, en plaqué or ou avec la finition canon de fusil pour la bague PyA XXL). Notons une mention spéciale pour la collection PyO, dans laquelle nous avons eu de gros coups-de-cœur.
Les manchettes Pyia retranscrivent la texture du minéral avec en bonus, des pierres fines de couleurs en cabochon. Quant-à la ligne de bagues PyA, elle est plus massive. De surcroît, elle apporte une certaine prestance, brute, minérale, et sans faille. Avec sa ligne Pyra, Marie-Alexandrine Yvernault rend son hommage à l’Or des Fous, en reprenant son essence et ses formes, puis l’imagine fait de Bronze et doré à l’or fin. Déclinée en manchettes comme en collier, cette dernière ligne est imposante. Finalement, elle incarne des pièces très fortes, pour des looks qui ne passeront en aucun cas inaperçus.
Marie Alexandrine Yvernault
Collection de Joaillerie « l’Or des Fous »
Découvrez l’intégralité des créations de la collection sur le site internet de la créatrice joaillière.